De nombreuses actualités agricoles ont marqué le mois d’octobre 2024. Zoom sur trois d’entre elles : bilan des moissons 2024. La mise en place d’un guide par la MSA pour soutenir les agriculteurs et constat sur les moyens disponibles pour cultiver du blé dur.
Un bilan sur les moissons 2024
Les moissons de cette année se révèlent particulièrement préoccupantes, avec une baisse significative des rendements. L’AGPB (Association Générale des Producteurs de Blé) a réclamé des prêts garantis par l’État pour surmonter cette crise. L’association appelle également à une vision à long terme pour assurer la durabilité du secteur face aux défis croissants, notamment le changement climatique et les fluctuations des marchés.
Un guide de soutien par la MSA
Pour accompagner les agriculteurs dans cette période difficile, la MSA (Mutualité Sociale Agricole) a lancé un guide destiné à soutenir les agriculteurs en période de crise. La MSA matérialise cette initiative à travers une nouvelle rubrique sur son site nommée “Soutien agri’ ». Elle a pour but de fournir des conseils pour aider les agriculteurs à mieux gérer les difficultés rencontrées.
Je découvre la nouvelle rubrique : ici
Cultiver du blé dur : des moyens nécessaires
La filière du blé dur appelle au soutien pour accroître la production de blé dur en France. Pour répondre aux besoins du marché, les producteurs se disent ouverts à cette idée, mais expriment des préoccupations. Ils demandent des moyens financiers, des prix garantis, et un soutien technique adapté. En effet, le blé dur est de plus en plus perçu comme une culture à hauts risques en raison de sa faible rentabilité. Les agriculteurs subissent des pertes fréquentes dues aux aléas climatiques, aux maladies comme la fusariose, et aux faibles rendements. De plus, la concurrence internationale pèse également sur les prix. En 2024, les rendements sont en baisse : 50,4 q/ha pour le blé dur (-7,8 % sur un an). Pour le blé tendre : 61,0 q/ha (-17,3 % sur un an), illustrant les difficultés actuelles du secteur. (Données Agreste, au 1er octobre 2024)
Le contexte climatique et économique ajoute des défis, et les producteurs souhaitent un cadre stable avant d’investir davantage dans le blé dur. Ces derniers ont besoin d’être accompagnés avec des outils précis, permettant de s’adapter aux nouvelles contraintes.