Maladies des céréales : utiliser un outil d’aide à la décision vaut-il vraiment le coup ?

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Les céréales représentent une grande part de l’agriculture française. En effet, la France est le 5ᵉ producteur de blé tendre avec près de 36 millions de tonnes produites par an d’après Cerfrance. Côté orge, la France produit jusqu’à 12 millions de tonnes et 2 millions pour le blé dur. Il y a donc de forts enjeux sur les cultures céréalières et, de fait, sur leur protection contre les maladies.

 

La prévention des maladies, un enjeu de taille sur les céréales

Optimisation des charges, contraintes réglementaires et environnementales, la prévention des maladies sur les céréales comporte de nombreux enjeux pour les exploitants. Le besoin de réponses et d’outils efficaces, personnalisables, se fait ressentir afin de pouvoir prévenir et non réagir.

Les outils numériques permettent d’avoir un temps d’avance, d’anticiper les stades clés et les risques d’apparition de maladies selon des données agronomiques définies, relatives aux céréales et à leur évolution. En effet, certains stades sont plus favorables à l’apparition de maladies et, corrélés à des conditions climatiques propices au développement de maladies, cela peut s’avérer désastreux la culture.

 

Des outils qui centralisent les données pour une prise de décision optimisée

Les outils d’aide à la décision permettent de rassembler les différentes données relatives à la parcelle : données agronomiques, météo ultra-locale avec les informations collectées par les stations météos connectées… et ainsi évaluer l’état de santé de ses cultures en un coup d’œil, sur une seule interface.

Afin de prévenir du risque de maladies sur les céréales, plusieurs données agronomiques vont être analysées par les outils comme la variété et sa sensibilité, le précédent cultural, la date de semis, etc. La centralisation de ces données, couplée à des modèles éprouvés comme Prévi-Lis d’Arvalis – Institut du Végétal et l’intelligence artificielle, permet donc d’obtenir des rapports complets et d’optimiser la prise de décision.

Grâce aux indicateurs présents dans les outils numériques, l’agriculteur est en mesure de savoir s’il y a besoin d’effectuer une visite sur sa parcelle. Il peut également bénéficier d’un système d’alerte en cas de risque et de savoir quelle parcelle il faut traiter et à quel moment. Cette centralisation des données permet par ailleurs aux techniciens agricoles d’avoir une vue complète sur l’ensemble des parcelles qu’il suit et d’anticiper les besoins de ses agriculteurs.

 

Traiter ou ne pas traiter, telle est la question

Anticiper le risque de maladie et ne traiter que s’il y a besoin et au bon moment permet donc de gagner en précision et d’optimiser ses passages en fongicides. En effet, utiliser un outil d’aide à la décision permet de réduire en moyenne de 21% son utilisation de fongicides. Cela entraîne de fait une baisse de l’indice de fréquence de traitement (-0.15 en moyenne selon Arvalis). Les structures encadrantes, quant à elles, peuvent obtenir des certificats d’économie de produit phytopharmaceutiques (CEPP).

Ainsi qui dit parcelle protégée dit qualité et rendement assurés. Grâce à un pilotage de sa parcelle au plus près des besoins, les agriculteurs gagnent en rentabilité. Selon Arvalis, près de 2 quintaux par hectare peuvent être gagnés en utilisant un OAD contre les maladies sur plusieurs années.

 

Le + d’Abelio :

Outre une plateforme ergonomique qui centralise l’ensemble des indicateurs de risque, Abelio propose également une application mobile.  À la main de l’agriculteur, elle permet à ce dernier d’avoir toutes ses données terrain à portée de main et d’être alerté en cas de besoin.

  • Des indicateurs mis à jour quotidiennement.
  • Une fonctionnalité fenêtre de traitements. Idéal pour savoir quel est le meilleur moment pour traiter selon les conditions météos et le produit utilisé.

 

 

Le média

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